Par Jean Poitras, Ph.D.
Un paradoxe économique frappe le domaine de la gestion des conflits. Ceux-ci se multiplient partout. Ils surviennent fréquemment dans tous les milieux. En théorie, les tiers neutres devraient prospérer, car le besoin en gestion de disputes se révèle immense. Pourtant, vivre de ce métier reste difficile. Quand les gens font face à un différend, ils disent souvent : « La médiation, c’est une bonne idée, mais elle ne s’applique pas à notre situation. » Cette attitude freine l’adoption de cette méthode de résolution et limite les opportunités pour les intervenants.