vendredi 20 janvier 2017

Doit-on recadrer toutes les conversations négatives ?

Par Jean Poitras, Ph.D.

La plupart des spécialistes en gestion de conflit diront qu’il est important de modérer et de recadrer les propos négatifs entres les parties. L’idée est que si on laisse les individus maintenir un dialogue négatif, l’irritation et la colère qui en résulteront feront dérailler la discussion. Ainsi, pour éviter l’escalade des tensions, l’intervenant cherche alors à recadrer la discussion en reformulant ce qui a été dit en des termes plus acceptables. Bien qu’il soit vrai que cette stratégie est efficace, de récentes études démontrent que le recadrage n’est peut-être pas toujours la stratégie la plus efficience. En effet, il semblerait que le simple fait de distraire les protagonistes peut parfois s’avérer suffisant. Et comme cette stratégie est plus facile à exécuter, elle est donc par le fait même plus efficiente. Mais quels types de distractions au juste devraient exécuter les intervenants lorsque les individus expriment des propos négatifs ? Et dans quels situations ?

Pour comprendre comment utiliser les stratégies de distraction, visionnez le court vidéo ci-dessous.






Pour lire une chronique complémentaire, cliquez sur le lien ci-dessous.

Et si les conflits rendaient les gens momentanément stupides ?


RÉFÉRENCE
  • DAVIS, Joshua, GRIFFITH, Jennifer A., THIEL, Chase E., et al. Development and validation of a measure for emotion regulation at work: Introducing the Workplace Emotion Regulation Preference Inventory (WERPI). Personality and Individual Differences, 2015, vol. 85, p. 245-250. 
  • A. GRIFFITH, Jennifer, CONNELLY, Shane, et E. THIEL, Chase. Emotion regulation and intragroup conflict: When more distracted minds prevail. International Journal of Conflict Management, 2014, vol. 25, no 2, p. 148-170. 
  • DENSON, Thomas F., PEDERSEN, William C., RONQUILLO, Jaclyn, et al. The angry brain: Neural correlates of anger, angry rumination, and aggressive personality. Journal of Cognitive Neuroscience, 2009, vol. 21, no 4, p. 734-744.



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